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ENTREPRENDRE AU SOLEIL

« MON PÈRE EST MORT À 79 ANS, IL Y A CINQ MOIS, SANS JAMAIS AVOIR RÉALISÉ SES RÊVES », LANCE L’HOMME D’AFFAIRES », JOE REGO, EN ENTREVUE AVEC LE DROIT AFFAIRES.

par Isabelle Brisebois / Collaboration spéciale

« Isa et moi, on ne veut pas attendre de prendre notre retraite pour profiter de la vie. On veut en profiter en travaillant. On s’est rencontrés il y a 17 ans et déjà on savait qu’un jour on partirait vivre à l’étranger. Avec l’achat des Cabinas Les Voiles Blanches au Costa Rica, on réalise notre rêve. »

Ce voeu s’est d’ailleurs concrétisé un peu plus tôt que prévu. Le 22 février 2022, Le Droit AFFAIRES publiait un article sur Isabelle Lacroix où elle affirmait que d’ici cinq ans son but ultime était d’avoir un pied-à-terre au Costa Rica, un hôtel boutique. Un an plus tard, c’est déjà fait.

Que s’est-il passé ?

En 2020, le couple de restaurateurs bien connus dans la région, à qui l’on doit le Quai St-Raymond et le Cellier, tous deux vendus, ainsi que cinq Olivia Bistro-Boutique, reviennent enchantés d’un voyage au Costa Rica. À temps perdu, Isabelle se met à y chercher des hôtels à vendre. Puis, question de marquer le coup pour ses 50 ans, la femme d’affaires organise un séjour d’un mois là-bas, en janvier dernier, avec famille et amis.

« À Tamarindo, on s’est sentis comme à la maison, dit Isabelle, radieuse. On s’est trouvé un courtier immobilier, sans avoir d’attentes. On a visité les Cabinas Les Voiles Blanches et le coup de coeur a été foudroyant. Le lendemain, on prenait l’avion pour une autre destination et je me suis mise à pleurer, j’avais l’impression de quitter mon enfant. »

Les Cabinas Les Voiles Blanches est un hôtel-boutique pouvant accueillir entre 20 à 28 clients et qui abrite cinq « cabinas », soit des petites huttes composées d’une chambre et d’une salle de bain privée, ainsi que cinq maisons dotées chacune d’une piscine. Sur le site, on trouve également des aires communes, dont une grande piscine, un spa et une cuisine centrale, une jolie plage se trouvant à quelques minutes de l’endroit. La clientèle est composée de 30 % de Costaricains, 20 % d’Américains, 10 % de Canadiens, le reste venant de l’Europe. En basse saison, le prix d’une nuitée en cabinas s’élève à 200 dollars américains, le Costa Rica étant une destination assez chère. Le couple a également fait l’acquisition d’un terrain vacant dans le but de faire éventuellement du développement.

Dès le retour à Gatineau, Joe commence ses recherches pour donner vie à leur rêve. « Là-bas, un entrepreneur étranger ne peut pas faire d’emprunt bancaire, souligne-t-il. Nous, on a transféré l’argent de nos entreprises, de nos investissements et de la vente des deux restaurants. C’est un gros risque, on a investi tous nos avoirs. On va peut-être faire des erreurs, perdre de l’argent, mais on ne voulait pas se réveiller dans 10 ans en se disant qu’on aurait donc dû ».

Lors des démarches, le duo s’est tout de même bien entouré. Tout a commencé avec la courtière immobilière, originaire de Winnipeg, qui elle-même a succombé au charme du Costa Rica pour s’y installer définitivement. Elle les a mis en contact avec un avocat d’une grosse firme, qui s’est occupé de réaliser la transaction, de l’ouverture du compte bancaire à la signature du contrat. Un clés en main, coûteux et rigoureux, où toutes leurs finances ont été passées au peigne fin.

« La pandémie et la pénurie de maind’oeuvre nous ont profondément échaudés, remarque Isabelle. Toutes nos initiatives ont connu du succès, on roule à la vitesse grand V depuis des années. On a une centaine d’employés avec les bistros Olivia. On a envie de se déposer, de retourner à la base de l’hospitalité. À Tamarindo, il y aura Joe, moi et une femme de ménage. Nous allons faire l’accueil et cuisiner les repas. On adore recevoir et faire plaisir aux gens. »

« L’Outaouais nous a permis de vivre notre rêve de restaurateurs pendant 14 ans et nous en sommes reconnaissants, ajoute Joe. On a travaillé fort, c’est la passion qui nous a guidés. On connaissait chacun de nos clients, on savait à quelle heure ils se pointaient, quelles étaient leurs préférences culinaires. L’accueil, c’est notre force. »

L’écotourisme, les plages, les sources d’eau naturelles, la nature luxuriante, la faune et les volcans sont autant de caractéristiques faisant du Costa Rica une destination prisée et qui ont vraisemblablement conquis Isabelle Lacroix et Joe Rego.

« Le client que nous recherchons, c’est l’aventureux qui a visité le Costa Rica avec son sac à dos, celui qui veut maintenant se reposer pendant trois à cinq jours. On veut le chouchouter, qu’il se sente en sécurité dans une ambiance chaleureuse. Quand il repart, j’aimerais qu’il dise à ses amis : ‘vous devez passer chez Joe et Isa’. Au-delà du pays, de la ville et de notre établissement, je veux que « nous », Joe et moi, soyons une destination en soi. »

« Mordus des bistros Olivia, soyez rassurés, ajoute Joe, l’aventure se poursuit. » Une sixième succursale ouvrira ses portes cet été sur le boulevard Laurin. Du soleil dans votre assiette à Gatineau et au Costa Rica, promesse de Joe et Isa !

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2023-05-27T07:00:00.0000000Z

2023-05-27T07:00:00.0000000Z

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