LeDroitSurMonOrdi.ca

Les voyages forment la jeunesse (et tout le monde)

MARIE-CLAUDE LORTIE RÉDACTRICE EN CHEF mclortie@ledroit.com

Il y a ceux qui planifient tout, des mois à l’avance. D’autres qui partent « sur un dix cennes » en profitant des rabais pour les chanceux retardataires. Il y a les amoureux de la ville ou de la mer, de la culture ou du sport, des montagnes ou du calme plat et poétique de longs canaux paresseux qu’on parcourt aussi lentement que possible. Il y a ceux qui grimpent au sommet de monts abruptes dans le désert. Pour d’autres, un hamac et un livre à quelques minutes de tout point de départ, pas loin d’un lac ou d’une rivière tant que c’est ailleurs, résument le bonheur d’être allé voir là-bas si on y est aussi.

Le voyage est un état d’esprit qui se conjugue à l’infini.

On aime tellement ce qu’il injecte dans nos têtes et nos coeurs qu’on a réussi à s’évader, même quand on était coincés en pandémie.

De la Gaspésie aux Îles de la Madeleine, en passant par la Côte Nord et les lacs de l’Abitibi, la baie Georgienne ou la péninsule du Niagara, rien n’a échappé aux voyageurs confinés.

Le secteur du voyage ici s’est éclaté.

Maintenant que cette chape est levée, les aéroports, les trains, les routes se remplissent de voyageurs assoiffés à l’idée de partir, juste partir.

La consommation s’est déplacée.

De nouvelles questions environnementales ont continué à s’immiscer dans nos choix.

De nouveau défis autant pour les consommateurs que les gens d’affaires. Et à travers tout ça, on a laissé tomber un soupir en apprenant que la grève aux passeports était terminée.

Ouf.

La découverte peut (re) commencer.

Mais le voyage, ce n’est pas qu’un synonyme de vacances.

C’est un secteur économique. Ce sont des carrières. Des industries. C’est un commerce mais aussi une façon de vivre. Une façon de gagner sa vie sans jamais rester à la même place.

Dans ce numéro qui voit poindre les premiers souffles de la brise d’été, on a choisi de vous parler de tout ça.

De ceux dont le travail tourne autour du voyage.

Mathieu Provost a fondé une boîte de production, à Gatineau, et voyage pour tourner des vidéos. Mario Boulianne l’a rencontré. Jonathan B. Roy, un FrancoOntarien, avocat défroqué, fait du vélo de par le monde pour rencontrer des gens. Raconter ses périples en conférence, en vidéos, en livre, est devenu son boulot.

Le voyage, c’est aussi un univers de transporteurs, d’agents, de conseillers, que Lise Ravary a sondés.

C’est aussi un monde qui fait vivre du monde.

Saviez-vous que maintenant les touristes à vélo peuvent compter sur des mécaniciens qualifiés? Le secteur économique à deux roues s’aggrandit toujours. Charles Fontaine nous en parle.

Le voyage, c’est aussi ce qui fait rêver Isabelle Lacroix et Joe Rego, deux entrepreneurs de Gatineau, qui ont acheté une auberge au Costa Rica, pour voyageurs en quête de soleil et de dépaysement. Isabelle Brisebois leur a parlé. Et on a déjà hâte de savoir si cet audacieux projet d’affaires aura autant de succès que leurs bistrots et sera aussi rempli que le Olivia de la rue Eddy à midi!

On leur souhaite bonne chance.

Et à tous, bonne lecture, et bon voyage!

Marie-Caude

LE DROIT AFFAIRES

fr-ca

2023-05-27T07:00:00.0000000Z

2023-05-27T07:00:00.0000000Z

https://ledroit.pressreader.com/article/282664691763132

Groupe Capitales Media