Pierre tombale, stèle ou plaque?

Quand vient le temps de commémorer le départ d’un être cher, l’approche traditionnelle est la mise en terre dans un lot du cimetière local, dont l’emplacement est marqué d’un monument généralement de pierre. Mais saviez-vous que ce qu’on appelle couramment une pierre tombale est en fait, une stèle?

À une autre époque, le corps du défunt était mis dans un cercueil parfois rudimentaire, placé quelques pieds sous terre. Pour éviter que la sépulture ne soit victime d’un charognard ou de voleurs (des biens de valeurs étaient souvent enterrés avec le corps), la tombe était entièrement recouverte d’une dalle de béton: la pierre tombale. Ensuite, une stèle de bois ou de pierre marquait l’endroit où les proches venaient se recueillir. Parfois, la stèle est remplacée par une plaque au sol, moins dispendieuse.

Comment choisir?

Le premier critère dans le choix du monument qui marquera le lieu du dernier repos est le budget dont la succession dispose; vient ensuite, lorsque c’est exprimé, la volonté du défunt. Selon la région et l’entreprise sollicitée, une stèle de granit peut se détailler entre 2 000$ et 5 000$; ce prix comprend habituellement la gravure du nom du défunt, sa date de naissance et de décès ainsi qu’une courte phrase.

La plaque en revanche coûte beaucoup moins cher (jusqu’à 50%), mais elle présente le désavantage d’être plus vulnérable aux mouvements de sol ou à l’équipement mécanique d’entretien du cimetière. Dans le cas où il y a eu crémation, l’urne pourra être placée dans un monument appelé colombarium, qui regroupe une ou plusieurs urnes funéraires. Elle peut aussi être simplement réclamée par la famille.

Célébrer la vie

Disons-le: il fût une époque où les salons funéraires et les cimetières étaient des endroits lugubres. Heureusement, ce n’est plus le cas aujourd’hui. D’ailleurs, certains cimetières de la région sont de véritables oasis jardiniers, des parcs où il fait bon se recueillir dans un décor qui célèbre la vie.

Visiter un cimetière, c’est un premier pas pour accepter sa finalité, réfléchir à la manière d’alléger le fardeau de ceux qui restent et prendre le temps d’apprécier la vie.