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La réalité sur le terrain

François Croteau, Gatineau

J’ai lu avec intérêt l’article dans l’édition du 20 mai concernant les interventions entre différents intervenants de l’administration et du cabinet de la mairesse de Gatineau entourant la tempête (derecho) survenue il y a un an (21 mai 2022).

Il m’apparaît que personne ne semblait au fait de ce qui se passait sur le terrain ou à tout le moins les informations transmises ne représentaient pas les dommages engendrés par cette tempête.

Un grand absent dans ces communications est le coordonnateur de la sécurité civile ou son nom n’est nulle part mentionné Il aurait eu sûrement quelques recommandations à formuler...

Si je regarde le Plan municipal de sécurité civile à la page 30, voici ce qui est mentionné au niveau des intervenants qui peuvent déclencher les mesures d’urgence :

Les personnes autorisées à alerter et mobiliser sont (par ordre décroissant): · Coordonnateur

· Substitut

· Maire

· Maire suppléant

· Comité exécutif

Je n’ai pu retracer qui était à cette date le coordonnateur ou son substitut, mais s’il n’y en avait pas, il revenait à la mairesse d’assumer cette responsabilité.

Je ne comprends donc pas la position expliquée par la mairesse de vouloir laisser la place aux fonctionnaires, dans cet article alors qu’elle est clairement identifiée dans ce document comme 3e personne habilitée à décréter les mesures d’urgence.

Si effectivement les interventions des services de la Ville de Gatineau ne répondaient pas aux besoins des citoyens (et son commentaire «Ciboire, pensons citoyens» est très clair), elle aurait dû intervenir sur le champ.

À la suite de ces événements, il aurait été justifié et tout à fait acceptable que des modifications soient apportées à ce plan, mais pas pendant un événement mettant en péril des citoyens de Gatineau.

ÉDITORIAL

fr-ca

2023-05-27T07:00:00.0000000Z

2023-05-27T07:00:00.0000000Z

https://ledroit.pressreader.com/article/281814288238524

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