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«Cinq jours d’enseignement perdus»

DANIEL LEBLANC

Le Syndicat de l’enseignement de l’Outaouais est clair sur la question des retards: il s’agit d’une problématique qui est de pire en pire, particulièrement au primaire.

«Dans certains milieux, la problématique devient presque ingérable. La secrétaire passe un temps fou à accueillir ces élèves. Ils arrivent ensuite à la porte de leur classe à tour de rôle et dans certains cas, tous les matins. Imaginons seulement une enseignante qui doit ouvrir la porte à un seul élève retardataire tous les matins. Elle se fait donc interrompre dans son enseignement sans compter que l’élève doit préparer (vider son sac, ouvre son pupitre, sortir ses cahiers). Il attire l’attention de tous ses compagnons de classe qui n’écoutent plus l’enseignante qui a repris sa leçon. Disons que la situation prend cinq minutes. Sur 180 jours d’école, on parle donc de 15 heures ou cinq jours d’enseignement perdus pour l’ensemble des élèves de la classe. Certains profs vivent ça au quotidien pour 2, 3, 4 ou même plus d’élèves», note la présidente Nathalie Gauthier.

Elle plaide que la responsabilité de la fréquentation scolaire appartient aux parents et doit être prise au sérieux.

«Après l’idée du brossage des dents, le gouvernement demandera-t-il aux enseignants d’aller réveiller les enfants le matin ou d’aller les chercher à la maison?», conclut-elle.

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2023-05-27T07:00:00.0000000Z

2023-05-27T07:00:00.0000000Z

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