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ORCHESTRE ESTONIEN

STEVE BERGERON, LA TRIBUNE

Déjà présent comme collaborateur sur son album précédent Weird

Ones, le réalisateur Pietro Amato a cette fois aidé Matt à trouver certaines couleurs inattendues.

«Pietro a fait partie du Bell Orchestre, qui mélange justement la musique électronique et les arrangements orchestraux. En fait, dans plusieurs de ses projets, il fait la jonction entre l’acoustique et l’électronique. C’était vraiment la bonne personne pour m’accompagner dans cette exploration.»

Les pistes orchestrales ont été interprétées par l’Orchestre symphonique national estonien. Non, Matt n’a pas pris l’avion pour Tallinn, même si un grand voyageur comme lui aurait bien aimé le faire.

«En fait, sans la pandémie, j’y serais allé pour mon propre plaisir. C’est pratiquement par hasard si l’orchestre est arrivé dans le projet. On travaillait sur la chanson My Burrow, qui contient un solo de guitare un peu fou par Simon Angell. Pour rire, on a demandé à notre violoncelliste Marianne Houle de l’apprendre, puis on s’est pris au jeu de l’imaginer joué par un orchestre. Or, Pietro travaillait au même moment avec Owen Pallett, qui venait d’engager l’Orchestre d’Estonie pour quatre heures d’enregistrement. Comme il n’avait besoin que de deux heures, et nous aussi, on a acheté la moitié de la séance d’Owen. Je suis vraiment content du résultat.»

ARTS ET SPECTACLES

fr-ca

2023-03-25T07:00:00.0000000Z

2023-03-25T07:00:00.0000000Z

https://ledroit.pressreader.com/article/282608857064233

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