UNE PREMIÈRE

L’idée de raconter la même histoire de deux points de vue différents, n’est pas complètement inédit. François Lapierre avait déjà participé en 2017 au diptyque historique «1642», qui racontait l’édification de Ville-Marie/Osheaga à travers deux tomes, l’un épousant le point de vue des colons, l’autre celui des Amérindiens. La BD était scénarisée par sa copine, la photographe Tzara Maud.

Mais une BD entière où le récit se «répète» d’une page à l’autre, au fil d’un glissement systématique des perspectives, comme c’est le cas dans

L’Agent double, cela n’avait, à notre connaissance, jamais été fait.