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LE DOMINANT SUÉDOIS ET LES GÉANTS NORVÉGIENS

MARTIN COMTOIS mcomtois@ledroit.com

Pierre Charette jette un coup d’oeil rapide sur les 13 quatuors en lice aux championnats du monde de curling des hommes qui auront lieu à Ottawa. «Il y a de maudites bonnes équipes», lance l’ancien skip de Gatineau.

Le membre du Temple de la renommée du curling canadien est un observateur de choix pour analyser la qualité du peloton en place. Même s’il ne joue plus, il s’avère encore très impliqué dans le sport.

C’est lui qui gère les étapes du circuit du Grand Chelem du World Curling Tour (WCT). Il a vu toutes ces formations en action.

Puis Charette coache. Il se trouve en ce moment en Suède pour les championnats du monde des femmes, dirigeant l’équipe de la Suisse.

À son retour au pays, le sexagénaire compte faire son tour à la Place TD.

«Neuf des 13 équipes se trouvent dans le top 16 au monde. Ça va être un des meilleurs championnats du monde des hommes que les gens auront vus. Parfois, ce ne sont pas les meilleures équipes qui ont gagné le championnat national pour se qualifier. Mais on peut dire que cette fois-ci, il n’y a aucune surprise.»

Charette se met à défiler la liste des quatuors.

«Tu as les deux favoris», dit-il en parlant de Brad Gushue du Canada et Niklas Edin de la Suède.

Le Terre-Neuvien Gushue a mis la main sur le titre olympique en 2006 puis le titre mondial à une reprise en 2017 face à Edin.

«Là, ça fait quatre éditions de suite qu’Edin gagne», souligne Charette.

«Tu as de super bonnes équipes comme l’Écosse, l’Italie et la Suisse qui devraient accéder à la ronde éliminatoire», ajoute-t-il.

Ce dernier croit que les amateurs tomberont amoureux du quatuor norvégien de Magnus Ramsfjell, qui vient de disputer une première saison sur le circuit du Grand Chelem.

«Ce sont des jeunes et des géants. Ils sont assez impressionnants sur la glace. Ce sont aussi de bons vivants. Ils ont toujours un sourire sur la glace.»

L’Allemagne et la Corée du Sud pourraient surprendre.

«Ils ne sont pas mauvais. Ils ont passé l’hiver ici. De temps en temps, ils battent un gros club», souligne Pierre Charette.

Il y a seulement la NouvelleZélande, la Turquie et la Tchéquie qui risquent de trouver le temps long à Ottawa, dit-on en coulisses.

Levez la main si vous saviez que les Turcs étaient présents sur l’échiquier du curling international.

Plus de 60 fédérations nationales sont affiliées à la World Curling Federation (WCF).

«C’est surprenant de voir les pays qui ont des joueurs de curling», avoue Charette.

MAG SPORTS

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2023-03-25T07:00:00.0000000Z

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