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Le Canada reluque un premier titre depuis 2017

MARTIN COMTOIS mcomtois@ledroit.com

La pression risque d’être écrasante sur Brad Gushue et ses coéquipiers, qui tenteront de mettre fin à une longue disette du Canada.

Aucun quatuor canadien n’a remporté le titre mondial masculin depuis leur conquête en 2017 à Edmonton. Il s’agit de la plus longue période sans une médaille d’or pour le pays depuis le milieu des années 1970.

Gushue s’est retrouvé en finale en 2018 et 2022, s’inclinant chaque fois face au Suédois Niklas Edin.

«La compétition est de plus en plus relevée à chaque année», souligne l’ancien double champion du monde Jeff Stoughton, qui est maintenant entraîneurchef à Curling Canada.

«Il n’y a plus vraiment d’adversaires faciles», ajoute-t-il.

Stoughton sait à quel point tous les yeux seront rivés vers Gushue. Il a participé lui-même trois fois aux championnats du monde comme skip. Chacune de ses sorties est survenue en sol canadien à Hamilton (1996), Saint-Jean (1999) et Regina (2011).

«Il n’y a rien de mieux que d’enfiler le chandail avec la feuille d’érable et d’avoir la foule derrière ton équipe, même si ça peut jouer parfois sur les nerfs. Tout le monde s’accroche sur chacune des pierres que tu lances. Tu as l’impression que c’est une question de vie ou de mort», relate le Manitobain de 59 ans.

«Mais une fois que tu t’habitues à cette ambiance, tu peux te nourrir de ces encouragements. En discutant avec les autres équipes, elles savent qu’il y aura de grosses foules, que ces gens se déplacent pour appuyer bruyamment le Canada.»

Stoughton n’est pas inquiet pour Gushue et ses coéquipiers Mark Nichols, EJ Harnden et Geoff Walker. Ces derniers possèdent beaucoup d’expérience sur la scène internationale, gagnant le bronze l’an dernier aux Jeux olympiques.

Afin de bien se préparer en vue des prochains championnats du monde, ils ont décidé de se tenir loin des médias. Le quatuor accordera seulement des entrevues à partir de mardi prochain.

«Le début du tournoi ne sera pas facile avec des parties contre la Suisse et l’Italie lors des deux premiers matches. La clé sera la constance et s’habituer rapidement aux pierres et les caprices de la glace au fil de la semaine, analyse Jeff Stoughton. Une fois que tu sais comment la surface de jeu va réagir, la confiance suit. Ça prend habituellement quelques parties.»

MAG SPORTS

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2023-03-25T07:00:00.0000000Z

2023-03-25T07:00:00.0000000Z

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