Vivre seul ou en colocation?

L’inflation galopante de la dernière année empoisonne la vie de tout le monde, et de ceux qui vivent seuls et les familles monoparentales en particulier. Dans la mesure où tout coûte plus cher, mais que les salaires ne suivent pas, il convient de revoir sa stratégie, quitte à remettre en question certains acquis.

La tendance à la mode depuis les 12 derniers mois, c’est le retour de la colocation. Plutôt que d’être seul à affronter le prix du logement, en partager le coût permet de souffler un peu et de garder son argent pour d’autres dépenses. Mais évidemment, on ne s’y lance pas à l’aveuglette!

SI AFFINITÉ

On le devinera, il importe d’abord de partager les valeurs de l’autre qu’on invite, ou chez qui l’on va vivre. Chacun fait son truc, ou y aura-t-il un partage des tâches comme l’épicerie, la cuisine, le ménage? S’il y a des enfants, y aura-t-il des attentes face au gardiennage?

Vivre en colocation, ça signifie aussi faire des compromis sur les visites d’amis, l’utilisation de la télé, la discipline des enfants, la responsabilité d’acquitter sa part de loyer et des factures à temps. D’un autre côté, la colocation vous permet de couper en deux les frais d’Internet, de loyer, d’électricité et peut-être même sur l’épicerie.

UN CHOIX PERSONNEL

On peut pleurer sa vie en déplorant la cupidité des responsables de la hausse du coût de la vie, ou on peut prendre le taureau par les cornes et se faire un point d’honneur à trouver mille et une astuces pour alléger son fardeau fiscal. Certains aînés considèrent même de quitter leur résidence pour aînés (RPA) et emménager chez un proche à qui ils verseront un loyer plus raisonnable. La clé, comme toujours: faire son budget. C’est comme planifier un voyage; vous n’avez pas à suivre le plan à la lettre, mais il est plus facile d’atteindre vos objectifs avec un bon plan!