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DES EFFETS JUSQU’EN 2030

Pour répondre au problème, M. Meunier estime que l’industrie doit se doter de conditions de travail compétitives et agréables pour les travailleurs. Quant aux conséquences à court ou à long terme de cette pénurie, François Meunier affirme qu’elles sont nombreuses. Par exemple, il mentionne la réduction des heures d’ouverture, mais aussi des offres sur le menu. Selon lui, la pénurie s’étendra jusqu’en 2030. De plus, M. Meunier se lamente des mises à jour faites par le gouvernement fédéral quant aux politiques d’immigration de la liste des professions prioritaires. Si avant la pandémie un cuisinier, un chef, un boulanger ou un pâtissier pouvait bénéficier d’un traitement d’immigration simplifié, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Cette décision a été prise afin de limiter le quota d’immigration, mais a de sérieuses répercussions pour l’industrie. « La démographie conjuguée au fait qu’on offre des emplois à des moments spécifiques (fin de semaine), cela attire les jeunes qui veulent travailler à temps partiel et qui ont d’autres occupations. Mais ce groupe d’âge n’est plus accessible. La pandémie a empiré cet effet-là, les gens choisissent de se requalifier et de trouver des emplois ailleurs, plus stables ». Selon le vice-président des affaires publique et gouvernementales de l’Association Restauration Québec, François Meunier, nous sommes encore loin de la relance dans le domaine de la restauration. Il mentionne notamment l’apparition du variant Delta et la pénurie d’employés qui ne permet pas de reprendre normalement les activités.

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2021-09-25T07:00:00.0000000Z

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