Relance, créativité et changement

Comme vous le savez peut-être déjà, je suis rédactrice en chef du Droit depuis quelques mois. J’arrive du quotidien

La Presse où j’ai occupé plusieurs postes pendant plus de 30 ans, dont celui de reporter à la section Affaires. J’y ai notamment signé une page hebdomadaire sur la publicité, le marketing et les tendances de consommation pendant six ans — et plus tard, j’ai été chroniqueuse à ce même cahier Affaires pendant cinq ans. Là, j’ai tout couvert, de la place des femmes au sein des directions d’entreprises, aux difficultés des producteurs agricoles, en passant par l’esclavage moderne dans les manufactures outre-mer ainsi que des tonnes de portraits de jeunes sociétés en démarrage ou en croissance.

Comme vous le voyez, c’est un secteur qui m’intéresse énormément.

C’est donc un plaisir de plonger dans le pilotage de ce magazine, qui continuera comme toujours d’être une porte d’entrée dans l’écosystème du monde des affaires de la grande région d’OttawaGatineau, de l’Outaouais et de l’Est ontarien.

Pour amorcer cette nouvelle ère toute en continuité, je me suis dit qu’on pouvait parler de… changement. De relance. De renouveau, après les confinements forcés par la pandémie, qui ont rendu la vie difficile à de nombreuses entreprises, dans des secteurs spécifiques comme la restauration, l’hôtellerie, le tourisme, pour ne nommer que ceux-là.

Pour lancer la discussion, nous avons choisi de rencontrer la femme d’affaires Christiane Germain, qui compte deux hôtels et peutêtre bientôt trois dans notre région.

Et oui, apprend-on dans le texte d’AniRose Deschatelets, non seulement le Germain et le Alt d’Ottawa ont traversé la crise et poursuivent leur route, mais le groupe Germain songe encore à aller de l’avant avec son projet d’hôtel sous la bannière Alt, près de l’aéroport international d’Ottawa.

Donc la crise a été dure, mais ceux qui ont été frappés le plus durement ont retroussé leurs manches et s’en sortent. Même constat dans la restauration et le tourisme, où l’heure est à la créativité, aux formules inédites. Jamais aura-t-on autant mangé de plats à emporter provenant de restos chics ou fait éclater les lieux où nous poser et nous restaurer, entre amis, juste assez distancés.

La pandémie et le confinement, combinés à une pénurie de main-d’oeuvre, auront probablement servi à aux moins une chose : à aider les entreprises en tous genres à penser vraiment vraiment différemment. Des entrepreneurs nous en parlent dans les pages de ce numéro.

En avant la relance, en avant le changement.

Bonne lecture !

C’est un immense plaisir pour moi de vous saluer dans cette édition du magazine Le Droit AFFAIRES, où je saurai, je l’espère, poursuivre honorablement un travail remarquable amorcé il y a près de cinq ans.