Plus de place à la communauté

En choisissant Stéphanie Simard au poste de directrice générale du 94,5 Unique FM, la radio des Franco-ontariens veut recentrer sa programmation autour de la communauté.

Née à Ottawa et résidente de l’Est ontarien, Stéphanie Simard n’a pas tardé à faire le constat qu’Unique FM est une radio bien implantée et appréciée de son auditoire. « On ne va pas changer la programmation en profondeur », assure-t-elle, « mais je souhaite qu’on s’investisse davantage dans la communauté, qu’on y soit plus visibles et présents physiquement. Oui, on va continuer à couvrir l’actualité et le sport, mais en offrant une couleur différente de ce qui se fait ailleurs. On veut être unique et être au coeur des préoccupations des Franco Ontariens. »

La communauté continuera d’ailleurs d’avoir sa place en ondes au travers d’initiatives d’organismes locaux. « On ira plus loin dans ce genre d’opportunité, pour créer des émissions comme Mission famille, qui se penche sur les différents défis auxquels font face les familles aujourd’hui.

La musique continuera d’accompagner nos auditeurs quotidiennement. »

Diversifier les revenus

La fermeture des commerces en temps de pandémie a porté un coup dur à l’ensemble des médias; c’est pourquoi la nouvelle directrice générale compte diversifier les revenus de la radio d’Ottawa:

« On continuera à compter sur une certaine part de revenus publicitaires; par contre, je compte explorer d’autres sources de revenus, comme les bingos tous les samedis depuis le 18 septembre, qui est un exercice de sociofinancement pour nous. Il existe aussi des programmes de subventions pour différents projets dont on peut se prévaloir », indique-t-elle.

Quant à la relève, elle continuera d’être assurée par la formation de stagiaires provenant principalement des programmes offerts par des institutions universitaires et collégiales telles que le Collège La Cité. « Ils ont déjà une formation qui leur permet de nous aider et, de leur côté, c’est valorisant de travailler au sein de la seule radio communautaire francophone d’Ottawa », estime Mme Simard.