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Du français… en façade

Est-il possible de faire des affaires uniquement en français dans la région de la capitale nationale? Peu probable, constate le Regroupement des gens d’affaires de la capitale (RGA), selon qui le français, lorsqu’il est utilisé, sert généralement en façade au service à la clientèle. « La réalité est que pour traiter avec des associations, des fournisseurs ou le gouvernement, l’usage de l’anglais s’impose », reconnaît Lise Sarazin, propriétaire de la société de gestion de projets Brio Stratégies et directricegénérale du RGA. L’organisme martèle d’ailleurs le message depuis des années envers les Franco-Ontariens: « Demandez à être servi en français. C’est l’accroissement de la demande qui a le plus d’impact sur l’offre de services. »

Bilinguism: c’est payant

L’offensive « Bilinguism: c’est payant! » du RGA à l’intention des gens d’affaires rappelle qu’il ne suffit plus de demander aux commerçants francophones de servir leur clientèle en français. « Il faut aussi inviter les entreprises anglophones à le faire. L’impact positif sur leur chiffre d’affaires ainsi que la loyauté de leur clientèle constitue un excellent retour sur leur investissement », croit Mme Sarazin. C’est pourquoi le RGA offre des services de traduction gratuits aux PME pour la traduction de menus, de brochures marketing et des listes de services. Informations au projet@rga.ca.

Montrer l’exemple

Statistique Canada indique que près de 500 000 résidents d’Ottawa-Gatineau parlent couramment le français et l’anglais. « Le bilinguisme est une source de force pour l’économie de la ville et un outil que toute entreprise ou entrepreneur devrait utiliser », croit Mme Sarazin.

FIÈREMENT FRANCO

fr-ca

2021-09-25T07:00:00.0000000Z

2021-09-25T07:00:00.0000000Z

https://ledroit.pressreader.com/article/283184381580128

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