PFIZER ANNONCE QUE SON VACCIN EST SÉCURITAIRE POUR LES 5 À 11 ANS

Cela fait déjà quelques mois que le vaccin de Pfizer BioNTech contre la COVID-19 est accessible aux adolescents. Les enfants de moins de 12 ans devaient cependant attendre qu’assez d’études sur le vaccin soient publiées pour recevoir leur vaccin.

Selon la compagnie, le vaccin est aussi sécuritaire pour les enfants que pour les adultes. Il permet aussi d’atteindre la même immunité contre la COVID-19 que pour les plus vieux. Même si les enfants ont en général peu de symptômes lorsqu’ils attrapent le virus, ils peuvent parfois tomber plus gravement malades. Aux États-Unis, des enfants sont décédés du coronavirus.

› CE N’EST QU’UNE PREMIÈRE ÉTAPE

Même si la compagnie Pfizer dit que son vaccin est sécuritaire, il faudra encore attendre avant qu’il soit disponible. Ce ne sont pas les entreprises qui décident si leurs vaccins sont autorisés. Ce sont des groupes d’experts qui travaillent pour les gouvernements. Par exemple, au Canada, c’est Santé Canada qui approuve les vaccins.

Ce que Pfizer compte faire, maintenant, c’est de suggérer à tous les gouvernements d’utiliser leur vaccin auprès des enfants, en fournissant les études cliniques qui ont été faites. Les gouvernements doivent faire d’autres études et enquêter sur la sécurité du vaccin. Si après cette étape, le vaccin semble toujours sans danger, les enfants pourront se faire vacciner.

› CERTAINS PAYS VACCINENT LES ENFANTS QUAND MÊME

Dans certains pays, la vaccination des enfants de moins de 12 ans contre la COVID-19 a déjà commencé. C’est le cas en Chine et au Cambodge où les enfants de trois ans et plus peuvent recevoir une injection du vaccin Sinovac Biotech. Pour l’instant, cependant, l’Organisation mondiale de la santé demande aux pays d’attendre avant de vacciner les moins de 12 ans.

› UNE PLUS PETITE DOSE

Selon les recherches de la compagnie Pfizer, les enfants n’ont pas besoin d’une aussi grosse dose de vaccin que les adultes pour qu’il fonctionne bien. Avec seulement un tiers de solution habituelle, c’est efficace.

Au Québec, les écoles sont parmi les principaux lieux de contagion. La potentielle arrivée d’un vaccin pour les enfants permettrait peutêtre de freiner la quatrième vague.