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UN «MOTEUR» POUR TOUS

LAURIE WIELAND lwieland@lesoleil.com Infos : journeesdelaculture.qc.ca

Comme chaque année, des artistes d’ici ont accepté de prêter leur voix aux Journées de la culture, qui se déroulent du 24 au 26 septembre et qui offrent, au grand bonheur de tous, des activités à nouveau «en personne» après des mois d’isolement. Pour cette 25e édition, les journalistes de vos coops d’information ont rencontré des gens qui brûlent de partager leur passion.

Dans le cadre des Journées de la culture, Le Soleil a eu l’occasion de s’entretenir avec la danseuse et metteure en scène Lydia Bouchard, ambassadrice de l’événement, ainsi qu’avec le comédien, scénariste et réalisateur Guillaume Lambert, parrain de l’activité J’aime les mots, afin qu’ils partagent leur vision de l’importance de la culture, personnellement et socialement.

«Je ne vois pas de bonne raison de ne pas s’impliquer dans les Journées de la culture, a lancé la porte-parole Lydia Bouchard lors du dévoilement de la programmation au Grand Théâtre de Québec. C’est le centre de ma vie, mon moteur. Si je dois ne laisser qu’une chose derrière moi à la fin de ma carrière, j’espère que ça pourra être en lien avec l’accès aux arts et à la culture pour toutes et tous.»

Normand Brathwaite et Lydia Bouchard sont les deux invités d’honneur pour cette 25e présentation, alors que Guillaume Lambert et Ariane Moffat sont parrain et marraine d’activités du volet scolaire.

«La culture, c’est dans mon ADN, affirme Guillaume Lambert. Quand j’ai quitté ma banlieue natale pour m’installer à Montréal il y a à peu près 20 ans, mon premier contact avec la culture accessible et démocratique a été les Journées de la culture. C’est à travers ces événements que j’ai découvert différentes facettes artistiques qui m’ont ensuite donné envie d’écrire, de réaliser, de jouer, de danser... Je suis plus qu’honoré d’avoir la chance de m’y impliquer aujourd’hui.»

Le comédien et scénariste de 37 ans parraine l’activité virtuelle J’aime les mots, qui invite les jeunes du secondaire à exprimer leurs réflexions et opinions à travers la création de mèmes. Elle se déroulera jusqu’au vendredi 29 octobre, date à laquelle Guillaume commentera en direct les créations des élèves.

«Je suis ravi et fier d’être le parrain de cette activité. Humour, poésie, réflexion philosophique, ironie… Tous les angles seront bons pour créer le mème ultime! On se voit en ligne le 29 octobre.»

Pour sa part, Ariane Moffatt marraine Une chanson à l’école. L’autrice-compositrice-interprète a créé

Ensembles, sensibles, une ode célébrant la culture pour tous, destinée aux élèves de la francophonie canadienne et interprétée en collaboration avec l’Orchestre symphonique de Montréal. Les établissements scolaires ont, depuis le mois de juin, été invités à répéter cette chanson en vue du coup d’envoi des journées qui a eu lieu vendredi.

«ON A EU TRÈS FAIM D’ART ET DE CULTURE»

Les derniers mois auront rendu bien difficile l’accès aux arts vivants, dans un contexte où leur importance et leur rôle tant dans notre développement collectif qu’individuel auront plus que jamais été mis en évidence.

Rappelons que pour la 24e édition, en 2020, les Journées de la culture avaient été présentées sous une formule modifiée et allongée, pandémie oblige, avec un mois complet d’activités virtuelles. Cette année, on pouvait sentir la soif de contacts humains et d’expériences tant chez le public que dans le monde artistique.

«On a eu très faim de culture au cours de cette année très éprouvante», a soutenu Lydia Bouchard. Les deux porte-parole s’entendent pour dire que le retour des Journées de la culture dans leur «format traditionnel» fait un grand bien aux communautés. «On avait hâte de se réunir à nouveau et de pouvoir profiter et partager ensemble une culture plus vivante et plus diversifiée que jamais, a ajouté la danseuse. Les écrans, c’est bien beau, mais il n’y a rien comme vivre l’art en personne».

UNE CULTURE PLUS ACCESSIBLE

Rappelons que les milliers d’activités que sont les Journées de la culture sont orchestrées par Culture pour tous, un organisme qui se donne comme mission de promouvoir et rendre accessibles les arts et la culture partout à travers le Québec.

Comme chaque année, de nombreux artistes profitent des événements de la dernière fin de semaine de septembre pour véhiculer le besoin d’avoir une culture facile d’accès, décomplexée et inclusive.

«L’accessibilité de la culture et de l’art me tient à coeur, j’espère d’ailleurs que ça pourra être l’oeuvre de ma vie et que je pourrai porter ce flambeau; celui d’avoir contribué à un monde culturel plus accessible pour tous. C’est formidable de voir que dans toutes les régions du Québec il y a des bras ouverts pour accueillir les gens de tous les horizons à venir profiter de leur culture», a exprimé Lydia Bouchard en conférence de presse.

La culture se retrouve dans tout, partout, affirme Guillaume Lambert, qui martèle qu’il ne pourrait s’imaginer vivre sans. «C’est le centre de ma vie!»

«Notre culture ce n’est pas seulement aller au théâtre ou voir des spectacles; c’est aussi dans notre façon de parler à nos enfants, de se chanter des chansons et de se raconter des histoires... partout, elle est là. Elle nous appartient cette culture» a conclu Lydia Bouchard.

La thématique annuelle invite l’ensemble de la province à voyager dans le temps pour honorer la culture comme «porteuse de sens, d’identité et d’enracinement». Une thématique qui prend tout son sens après une année bien particulière, selon les deux artistes québécois.

Pour vivre une excursion dans les coulisses du monde culturel et artistique de votre région, découvrez la programmation complète sur le site des Journées de la culture.

ARTS

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