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CHABOT-ZUB, UNE CHIMIE À CRÉER

MARC BRASSARD mbrassard@ledroit.com

Quand D.J. Smith a confié au Droit bien avant le camp d’entraînement qu’il avait l’intention de jumeler Thomas Chabot à Artem Zub dans l’espoir qu’il puisse encore plus exprimer son talent offensif et ainsi lui donner de meilleures chances de se tailler un poste avec Équipe Canada en vue des Jeux olympiques de Pékin, c’était de la musique aux oreilles du défenseur vedette des Sénateurs d’Ottawa.

Avec son expérience de quatre saisons dans la LNH, Chabot ne s’emporte pas avec les possibilités qu’offre un tel jumelage avec le populaire Russe, conscient que rien n’est coulé dans le béton et que bien des choses pourraient changer d’ici au 14 octobre, lorsque la saison régulière va se mettre en branle avec une visite des Maple Leafs de Toronto.

«Ça aide beaucoup d’avoir un gars à côté de moi qui est vraiment solide défensivement. Je pense qu’on va être en mesure de s’adapter (l’un à l’autre). Il n’est pas nécessairement quelqu’un qui n’est pas capable d’appuyer l’attaque aussi, je pense qu’on va être capable de s’utiliser tous les deux en zone offensive. De l’avoir alors qu’il gagne ses batailles dans les coins, je pense que ça va aider en tout cas», a mentionné Chabot en levée de rideau du camp.

La communication avec Zub n’est pas toujours évidente alors qu’il maîtrisait bien peu l’anglais la saison dernière, mais selon Chabot, il s’est grandement amélioré à ce chapitre.

«C’est assez difficile entre un Français et un Russe, mais ça se passe quand même bien. Il a fait de grands pas avec son anglais, il parle de plus en plus. Il a joué beaucoup à sa première saison et ‘Z’ va être un gros morceau de notre équipe, il le sait et il est un très bon gars. Ce n’est rien de nouveau qu’il y ait des gars de partout dans le monde dans une équipe. On se parle tous les jours lors des pratiques et des parties simulées. Il est un joueur intelligent et je me considère comme un joueur assez intelligent, donc on va s’arranger pour que ça fonctionne», affirme le Beauceron de 24 ans.

L’entraîneur-chef des Sénateurs a hâte de voir sa nouvelle paire à l’oeuvre lors des parties horsconcours, calendrier qui débute dès dimanche à Winnipeg contre les Jets.

«Nous allons voir si on peut créer une chimie avec eux, voir leur niveau de communication lors des matches pré-saison. On pense que placer un de nos meilleurs joueurs défensivement en Zub avec notre meilleur défenseur offensif, ça pourrait être bon... Il (Chabot) ne sera pas toujours obligé d’affronter les meilleurs joueurs adverses en plus de créer de l’attaque», souligne Smith, qui sait que Chabot est habitué à jouer avec Nikita Zaitsev si jamais ça ne fonctionne pas avec son compatriote.

Remis au début de la saison morte d’une blessure à l’épaule qui l’a empêché d’aller au Championnat mondial avec Équipe Canada, Chabot ne cache pas qu’il espère être considéré pour l’équipe unifoliée en vue des Olympiques, en février prochain. Dans cette optique, un bon début de saison est crucial pour lui.

«C’est certain que oui, c’est une année spéciale pour ça (les Olympiques) et c’est sur que oui, j’y pense. Mais mon focus est plus sur le début de la saison de notre équipe. Si l’équipe va bien, ça aide tout le temps. On le dit tout le temps, quand une équipe gagne ses matches, tout le monde paraît mieux. J’essaie donc de me concentrer là-dessus pour avoir le meilleur début de saison possible», affirme le défenseur qui s’est contenté d’une récolte de 31 points, dont 6 buts, en 49 matches lors de la saison 2021.

Alors qu’il souhaite guider les Sénateurs à une première participation aux séries éliminatoires depuis le printemps 2017, lui qui s’est taillé un poste la saison suivante et n’y a donc jamais pris part, Thomas Chabot est plus motivé que jamais après avoir été invité au party de la coupe Stanley de son ami et partenaire d’entraînement estival David Savard, l’ancien du Lightning de Tampa Bay maintenant membre du Canadien de Montréal.

«C’était motivant d’être là, c’est certain. J’étais très heureux pour lui, mais au même moment, tu veux la gagner toi aussi. Je n’ai pas osé y toucher évidemment, mais c’est très motivant. Je veux vivre ce feeling-là moi aussi», lance-t-il.

MAG SPORTS

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2021-09-25T07:00:00.0000000Z

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